Équipement et matériaux – La Réunion
Les lave-vaisselle
Performants de plus en plus
Aujourd'hui, tous les lave-vaisselle sont jugés plutôt efficaces, et la plupart sont de plus en plus économes en eau et en électricité. Chacun d'eux arbore une étiquette présentant ses performances sur trois aspects (consommation énergétique, efficacité de lavage, efficacité de séchage, notées de A (très bien) à D (médiocre).
Mais attention, cet étiquetage est surtout un repère, car le fabricant dispose d'une marge d'erreur de 15 %. Pas toujours mentionné sur l'étiquette, le niveau sonore a, lui aussi, évolué. Un appareil est considéré comme silencieux s’il émet moins de 45 décibels.
En hauteur pour plus de confort
Cela fait déjà longtemps que les fours sont en hauteur pour plus de confort, mais il a fallu plus de temps pour en faire de même avec les lave-vaisselle. Inutile de décrire l’intérêt de cette implantation à ceux qui souffrent du dos.
Remplir ou vider son lave-vaisselle sans avoir à se plier en deux leur apparaît comme une petite révolution et un confort appréciable. Encore peu répandue, cette option ne pose aucun problème technique, mais une colonne de plus (et un plan de travail en moins), ce que toutes les cuisines ne peuvent pas forcément se permettre...
Les plaques de cuisson
Rapides les tables à induction
Plus rapides que le gaz, et plus souples que l’halogène, les tables à induction ont un succès mérité. Inutile de cibler les plus chères (1200 €), un budget de 600/700 € donnant accès à de très bonnes performances.
Outre le prix, on s’intéresse au nombre de foyers (3 ou 4) : trois foyers en comprennent le plus souvent un grand, idéal pour les grands contenants.
Si toutes les plaques interrompent leur fonctionnement dès que l’on retire le récipient, toutes ne s'éteignent pas en cas de débordement (en particulier celles dotées de boutons rotatifs et non de touches sensitives).
Sophistiquées, parfois trop
Certaines options sont utiles comme la fonction « booster », parfaite pour chauffer de l’eau, ou « maintien au chaud ». D'autres sont plus secondaires comme les fonctions « minuteur », « touche mémoire » et « départ différé ».
Les tables à induction exigent des casseroles adaptées. Dotées d’un fond bien plat et en matériau ferromagnétique (fonte, inox spécial, acier émaillé...). On évite ceux en verre, céramique, terre et cuivre. Avant de jeter vos vieilles casseroles, faites le test de l’aimant sur le fond : s’il est attiré, le récipient contient du fer et vous pouvez l’utiliser.
Sur mesure les dominos dissociés
Conçus pour être additionnés les uns aux autres, les dominos de cuisson permettent de composer une véritable centrale de cuisson sur mesure. Ils sont bien sûr proposés en version classique, gaz et induction, mais également en version friteuse, gril, voire plancha.
Ils permettent donc d’additionner les avantages de chacun de ces modes de cuisson sans avoir choisi. Leur intérêt étant de créer une plus grande richesse de cuisson, on ne se contente pas de deux dominos et trois éléments sont un minimum. Attention, la hotte doit être proportionnelle au nombre de dominos.
Les hottes
Esthétique sous diverses formes
D'autant plus indispensable que la cuisine est ouverte, une hotte se présente sous diverses formes et se choisit aussi en fonction du style de la cuisine et de son implantation. On distingue en particulier les hottes décoratives qui intègrent une cheminée apparente et les hottes intégrées du type « casquettes » quand elles ont une visière, ou « télescopiques » quand elles sont munies d'un tiroir. Les hottes suspendues, « ascenseur », intégrées au plan, ou de plafond, sont destinées aux implantations centrales, comme les îlots. Elles exigent en général des installations spécifiques et une mise en œuvre plus lourde.
Le débit bien calculé
Un débit d'air élevé n’est pas une garantie absolue d'efficacité : le meilleur débit est celui qui est adapté au volume de la pièce, car un débit trop important présente l’inconvénient d'aspirer l’air chauffé de la pièce. Le juste débit se calcule en multipliant le volume de la cuisine (largeur x longueur x hauteur) par au moins 10, voire 15 - un chiffre à majorer de presque 40 % quand l’appareil est en mode « recyclage ». Certains modèles disposent d'une fonction d’arrêt différé, permettant de laisser fonctionner la hotte quelques minutes après la fin de la cuisson, très utile pour éliminer les odeurs résiduelles.
À évacuation les plus efficaces
La fonction « évacuation » est idéale : l’absence de filtre à charbon améliore l’aspiration et réduit l’entretien. Elle est aussi beaucoup moins coûteuse l’usage. II est néanmoins indispensable de disposer d'une sortie directe vers l’extérieur, à laquelle sera raccordé le conduit d'évacuation. Le raccordement à une cheminée ou à la VMC est à proscrire absolument. En cas de doute, les copropriétaires doivent se renseigner auprès de leur syndic, et les locataires auprès de leur propriétaire. Enfin, pour plus d'efficacité, la hotte peut être mise en route un peu avant la préparation du repas et éteinte dix minutes après.
Les fours
Le nettoyage grandement facilité
On distingue deux modes de nettoyage : à catalyse et à pyrolyse. Avec la catalyse, le four se salit très peu, ce qui réduit son entretien au strict minimum : les parois sont constituées d'un émail microporeux qui détruit la majorité des graisses pendant la cuisson. Le système à pyrolyse exige une forte montée en température (près de 500°C), pendant 2 à 3 heures durant lesquelles la porte du four est verrouillée. On ne programme ce nettoyage qu’après avoir enlevé les gros dépôts susceptibles de s'enflammer et de générer beaucoup de fumée. Une fois le nettoyage effectué, les cendres sont éliminées d’un coup d'éponge.
À vapeur pour la diététique
On distingue deux modes de fonctionnement. Dans le premier, l’élément chauffant est dans la cavité du four, l'arrivée d'eau étant commandée par une électrovanne. Dans le second système, l’élément chauffant est externe à la cavité. L’eau est transformée en vapeur dans le réservoir puis envoyée dans le four. On différencie deux types de four vapeur. Le plus courant est le « basse pression » qui peut être ouvert pendant la cuisson. Le « haute pression » fonctionne comme une cocotte-minute et ne peut être ouvert en cours de cuisson. II à un caractère plus professionnel et un prix plutôt dissuasif (autour de 4 000 €).
Le froid
La taille en fonction de la famille
Le volume du réfrigérateur doit être adapté l'importance du foyer et à la périodicité à laquelle les courses sont faites. Mais attention aux trop grands volumes dans lesquels on a tendance à beaucoup stocker, et qui ne font qu’augmenter le volume de gaspillage de nourriture. Rappelons que la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a estimé, qu'en France, le volume du gaspillage au sein même des foyers est de l’ordre de 100 kg par personne et par an ! Si le « table-top » n’est adapté qu'aux célibataires ou aux couples, on n’est pas obligé de tomber dans l’extrême inverse avec un réfrigérateur américain.